Ze Wild Thib Blog

j'aime vraiment beaucoup ton boulot sur les figurines

quand j'aurais fini la Vette je m'y remettrai (un peu)

en attendant, une chronique d'album :

Alice Cooper – Welcome To My Nightmare 2 (2011)

Plus besoin de présenter Alice Cooper, parrain du shock rock. En 1975 sortait Welcome To My Nightmare, concept album théâtral qui marqua un tournant décisif dans l’histoire du rock. Et depuis le temps que tonton Alice souhaitait faire une suite, c’est aujourd’hui chose faite ! Bon, autant dire que la barre est placée très haut, et que les attentes sont du genre exigeantes. Ce disque va-t-il être un digne successeur ou bien un rejeton indigne ? Le morceau I Am Made Of You ouvre le bal, et surprendra plus d’un auditeur par ses sonorités à la limite de l’électro et le vocodeur sur la voix du maître de cérémonie, mais la qualité est là. Niveau production c’est carré de chez carré (il faut dire que c’est Bob Ezrin qui est aux commandes) ce qui nous offre une qualité sonore des plus agréables. L’histoire se poursuit avec Cafeine, morceau survolté où notre personnage lutte contre le sommeil, s’ensuit The Nightmare Returns qu’il est inutile d’expliquer. A partir de là on est dans le cauchemar et tout s’enchaîne et se mélange, les histoires comme les styles musicaux. A Runaway Train avec son rythme galopant (normal pour un train), Last Man On Earth qui penche sérieusement du côté du cabaret, The Congregation dans un style plus new wave, I’ll Bite Your Face Off au rayon rock, et même un morceau de disco avec Disco Bloodbath Boogie Fever ! On suit l’histoire comme une pièce de théâtre, l’immersion est bonne, on va de surprise en surprise, bref ça a l’air bien parti tout ça ! Sauf que ça s’arrête là … Le disque continue avec Ghouls Gone Wild qui fait penser à une fiesta démodée sur une plage, l’inévitable ballade qui donne dans le sirupeux façon sitcom années 80, on essaye de regagner un peu de pêche avec When Hell Comes Home, mais sans véritablement y parvenir. La vraie surprise de l’album devait venir du morceau suivant, What Baby Wants, en duo avec Kesha, mais le résultat de cette association prometteuse laisse indifférent. Je parlerais bien des deux derniers morceaux (ou trois si vous avez comme moi l’édition deluxe) mais c’est inutile, le convoi est parti bien loin, nous laissant abrutis sur le bord de la route. Pour répondre à la question que je posais au début, non ce deuxième opus n’atteint vraiment pas son aïeul, maintenant est-ce une catastrophe pour autant ? Clairement non ! La première moitié de l’album est vraiment excellente et mérite l’écoute approfondie du disque, et quant à la deuxième … A ranger au rayon des pitreries sympathiques de tonton Alice.

j'aime bien Vincent Fournier mais ses albums sont vraiment trop inégaux. mon préféré :raise your fist and yell celui que tu présente ,je ne le connais pas.

Je connais assez peu (à part les morceaux les plus connus) mais ça donne envie de le découvrir plus avant

Et toi qui manifestement est fan de Lovecraft si j'en juge par la citation en bas de tes posts, connais-tu le groupe de rock H.P Lovecraft ?

Je suis fan de H.P.L aussi, j'ai tous les livres qu'il a écrit, ainsi que ses disciples, j'ai le JdR "Call of Cthulhu" qui date de mon adolescence (avec presque toutes les extensions), des figurines, la plupart des films dérivés de son oeuvre, mais par contre, ce groupe est beaucoup moins connu...

@Spring. bah 2011, c'est beaucoup trop récent pour toi ! plus sérieusement c'est vrai que dans ses disques il y a souvent à boire et à manger. un peu comme Blue Oyster Cult.

@Ford Fan. je connais de nom, mais je n'ai jamais écouté. j'en suis pas à ton niveau de fan-ittude, mais oui j'adore cet auteur. dans un registre musical (très) différent, il existe The Great Old Ones, un groupe bordelais qui distille un post-black metal plutôt ambiant qui tourne autour de la mythologie de Lovecraft.

https://www.youtube.com/watch?v=Lbsq0pwGz7I

J'aime bien Lovecraft (l'auteur), et Alice Cooper aussi.

Mais ça doit être trop récent pour moi aussi. J'ai un peu de mal avec ce qu'il a fait après les années 1980's…

bon je suis en train de l'écouter, et j'ai connu pire.
par contre je préfère les BOC, les morceaux sont plus entêtants..

clairement Alice Cooper et Blue Oyster Cult n'ont rien à voir, je faisais juste le parallèle entre eux à cause de l'inégalité des morceaux au sein d'un même album.

après avoir terminé la Corvette qui fut un gros chantier (dans tous les sens du terme ), je me replonge un peu dans l'univers heroic fantasy. l'avantage est que là on n'a pas besoin de faire des recherches historiques, de faire dans l'exactitude niveau accessoires, couleurs, etc. c'est pour ça que j'aime alterner entre custom, WWII et heroic fantasy/SF

du coup retour chez Warhammer, avec un kit qui trainait chez mes parents depuis … au moins 10 ans !

la Cloche Hurlante de l'armée Skaven, une armée de rats avec notamment des prophètes de la Peste.
une partie de la structure de l'engin :



voila à quoi ça ressemble avec les couleurs "brutes".
et voici après traitements divers et (a)variés :



je vais surement retraiter les parties en bois pour nuancer un peu plus.
il faut maintenant que je m'atèle à l'autre moitié, y a encore du taf …
j'ai quand même terminé la Cloche :


la suite … quand j'aurai avancé !

Zarbi

J'ai un pote qui m'a montré ses nombreuses armées pour jouer à Blood Ball (si j'ai bien retenu), c'est sympa et tout petit!

ça fait un petit moment que j'ai pas posté de chronique zique :


Gogol Bordello – Super Taranta (2007)

Je vous vois d’ici : « mais qu’est-ce que c’est qu’ce nom d’groupe ? » Et je reconnais que ça a de quoi interpeler. Voici un groupe haut en couleurs qui nous vient de New York … Enfin presque, puisque ses membres sont quasiment tous originaires d’Europe de l’Est. Niveau musique, ils définissent leur style comme du gypsy punk, ou en d’autres termes la rencontre entre Goran Bregovic et les Clash. Imaginez les rythmes tziganes ajoutés à la rage du punk, la folie slave mélangée à la démesure américaine, et vous aurez une vague idée de ce qui vous attend. Le premier morceau, Ultimate, fait l’effet d’une gifle avec un début tout en retenue qui explose soudain en une frénésie musicale hallucinante. On se remet à peine de ce qu’on vient d’entendre que débute Wonderlust King, véritable hymne dont le refrain se reprend sans peine. Et l’album se poursuit, presque sans temps mort, les morceaux étant tous plus déjantés les uns que les autres, à tel point que vous vous surprendrez à sauter au milieu de votre salon dans un pogo imaginaire ! Il faut dire que les rythmes sont entraînants, et les mélodies nous invitent dans un voyage qui remonterait le Danube. Pour un peu on se sentirait dans un film d’Emir Kusturica ! Parmi les titres à retenir, on peut citer My Strange Uncles From Abroad, Forces of Victory, Suddenly … (I Miss Carpaty), presque l’album entier à vrai dire. Retenons American Wedding pour son message critique à l’égard de la société américaine (ben oui même gypsy ça reste du punk). Le morceau qui m’a le plus tapé dans l’œil (enfin l’oreille) dans ce déluge reste Harem in Tuscany, tant pour sa musique que ses paroles qui me font toujours mourir de rire. Ce disque est clairement LE remède lorsque vous avez un coup de mou, une telle énergie vous redonne instantanément la banane, et si vous êtes un petit peu aventurier vous pouvez aller les voir sur scène, mais attention on n’en ressort pas indemne physiquement …

Je viens d'en écouter quelques morceaux, c'est... Particulier. Surtout l'accent du chanteur qui est perturbant! Mais c'est effectivement plein d'énergie!

j'y peux rien j'aime les trucs chelous !

l'esprit du groupe :

j'ai pas encore osé ,je m'attends au pire

une découverte récente :



ouais ça aussi c'est hyper chelou mais je surkiffe !!!

je connaissais ce titre


j'aime bien

c'est mieux que ton punk-rock russe !

Oldrevellfan a écrit:

c'est mieux que ton punk-rock russe !

concert hier soir :

et on y étais ensemble !!

encore de la zique :

Moonspell – Wolfheart (1995)

Un groupe de metal gothique qui nous arrive tout droit du Portugal. Ce premier album nous plonge dans une atmosphère à la fois lugubre et envoutante qui vous fait chavirer dès le premier morceau. Le rythme y est lent, lourd, la voix de Fernando Ribeiro alterne entre le velours et le granit, et que dire de ce solo de guitare entêtant … Aucun silence, on passe directement à Love Crimes, plus rapide, qui introduit des chœurs cristallins, accentuant ainsi l’aspect mélancolique. Les morceaux se suivent toujours sans le moindre silence, une ambiance en amenant une autre, ce qui donne à ce disque une impression de bloc, comme si toutes les chansons n’en formaient qu’une, ce qui nous permet de rester immergé dans l’univers du groupe comme dans un cocon. Bien sûr les changements sont nombreux, on passe de … Of Dream and Drama avec son rythme dynamique et épique à Lua d’Inverno, interlude acoustique très doux, avant d’embrayer sur Trebaruna, beaucoup plus martial. Vampiria nous fait descendre encore plus bas avec ses violoncelles, appuyant encore cet aspect lugubre, enfonçant définitivement le clou avec des sons de cloches entre glas et tocsin. Après un cri déchirant débute An Erotic Alchemy (qui emporte ma préférence) et ses ajouts de claviers, ses breaks et son thème qui monte encore et encore jusqu’à un chœur qui vous fait décoller, et lorsqu’on croit que c’est terminé, ça reprend de plus belle, pour un total de huit minutes que l’on trouve bien courtes … Et après ça, comme pour nous porter l’estocade finale, Alma Mater, qui sonne comme une apothéose ! Ce disque est résolument sombre, avec un manteau de froid qui recèle un cœur chaleureux pour qui veut s’enfoncer suffisamment dans les ténèbres …

ca je vais y jeter une oreille dès que j'ai le temps

Il a la plume lyrique, le thib

je viens tout juste de recevoir le dernier album des tchèques de Death Karma : The History of Death & Burial Rituals II, un album concept qui parle (comme son nom l'indique) des rituels funéraires traditionnels à travers le monde, avec des escales à Haïti, au Japon, en Egypte, ou encore au Tibet.

et en parlant du Tibet, écoutez-moi ça (restez bien jusqu'à la fin) :

y'a pas ,je ne ferais jamais au chant (?) guttural du death metal
même si je reconnais que certains riffs ,certaines ambiances sont vraiment bien (la fin de ce titre est effectivement super )