Ze Wild Thib Blog

Bonjour zà toutes zet à tous !

J'ouvre un blog à mon tour, histoire de partager toujours un peu plus entre gens de bonne compagnie.

Je préviens de suite, niveau régularité des publications ne vous attendez pas à un métronome, ça viendra quand ça voudra !

De quoi ça va causer ? maquettes bien sur, mais autres que custom, dessins, musique, littérature pourquoi pas ? peut-être aussi quelques billets d'humeur quand j'aurai un truc à dire … bref ici c'est chez moi, je fais keske je veux, alors libre à vous de suivre ou non !

A très vite !

je sais qu'il y aura de jolies figurines

Spring a écrit:

je sais qu'il y aura de jolies figurines

hé ben on va commencer tout de suite !

je vous présente les frères Glottkin, émissaires de Nurgle (seigneur de la pestilence du Chaos).
le machin atteint les 20cm de haut, et je dois dire que je me suis vraiment éclaté à la peindre !






oui ça a l'air dégueulasse, mais perso j'adore !

j'en ai 2/3 autres sur la planche, je m'y remettrai quand j'en aurai terminé avec la Corvette.
@+ !

Je ne connais rien à cet univers mais j'adore ce monstre
Très chouette peinture

Moi non plus j´y connais rien dans ce domaine mais tu est douée pour ce genre de figurines

c'est équerrant mais c'est top !!
on a pas du tout envie de le croiser en rentrant chez soi !

Pareil pour moi on touche la un domaine qui m'est totalement inconnu, mais j'adore le boulot de peinture
Il a vraiment une sale gueule

Whaaou ! superbement réalisé !

a ouais la peinture est superbe

Fredo

merci pour vos compliments !!

il y a 3/4 ans j'avais commencé à écrire des chroniques de disques, l'idée était d'ouvrir un site de chroniques musicales avec un pote. mais bon, le pote ayant un taux d'idées inversement proportionnel à son taux de motivation, je crois bien que ces chroniques resteront impubliées du coup je vais les poster ici !

je les mets telles que je les avais écrites à l'époque sans rien retoucher, donc il y aura certainement quelques approximations.

The Lords of Altamont – Lords Have Mercy (2005)

Apôtres d’un passé révolu, ces mauvais garçons de Los Angeles nous servent un pur rock garage digne de la fin des 60s ! Parmi leurs influences majeures on cite le MC5, les Stooges et surtout les Cramps. Le ton est donné, gentlemen start your engines ! Le disque (le deuxième de leur discographie) commence avec un dialogue du film Angels Hard As They Come (biker movie de 1971) puis on embraye avec Cyclone. Les guitares se lancent, la batterie s’emballe, l’orgue hurle de même que le chanteur qui le joue. Les morceaux sont relativement courts (trois minutes en moyenne) mais intenses, rageurs, à l’image de Buried, Let’s Burn, Velvet ou Tough As Nails. De son côté l’orgue apporte un côté psychédélique que n’auraient pas renié les Fuzztones, en témoignent Action ou encore She Cried. Comme je le disais au début de cet article, le son est résolument garage, à croire que le groupe jouait live entre un établi et une fosse à vidange et que le son a été enregistré avec un pot d’échappement ! Mais justement c’est ce qui donne sa saveur et son côté délicieusement rétro à l’album, it’s rock n’ roll baby ! Pour ma part mon morceau favori sur cet album reste $4.95, peut-être parce que c’est avec ce morceau que j’ai découvert le groupe. La galette se termine avec Time Has Come, reprise des Chambers Brothers. Que dire de plus sinon que ce disque est une machine à voyager dans le temps, vous n’avez alors plus qu’une envie : enfourcher votre moto et tailler la route à la sauvage jusqu’à un de leurs concerts, chose que je ne saurais que trop vous conseiller …

Je ne connaissais pas cet album, mais je les connaissais par le morceau "living hell" que je trouve top !

vu sur scène ,au free wheels 2010 . pas aimé du tout

c'est juste très bon les Lords Of Altamont, qu'est-ce que tu n'aimes pas?

RacingNiko a écrit:

qu'est-ce que tu n'aimes pas?

ben....tout
ca ne s'explique pas ; c'est pas mon style tout simplement

ah oui c'est sûr, si c'est pas ton style,c'est pas ton style, mais dans ton message, je lisais plus une déception post live, c'est pour ça.

en même temps c'est un groupe qu'il faut voir dans une petite salle avec une scène d'1m de haut, sur une grosse scène ou en fest ça rend moins ...

clair, pour ma part, je les ai vus en 2009 à La Boule Noire à Paris

Deuxième chronique !


Nashville Pussy – High As Hell (2000)

Amis du bon goût et de la poésie, au revoir ! Ici on a affaire au classique combo sex drugs & rock n’ roll, mais dans un pick-up avec un Stetson et un double canon scié ! Ce groupe pourrait être le résultat d’une fornication débridée entre AC/DC, Motörhead et Lynyrd Skynyrd, le tout avec une vulgarité et un mauvais goût affirmé et assumé. Bon comme ça, j’admets que ça ne fait pas vraiment envie, mais ce réflexe puritain s’évanouira instantanément dès que les premières mesures auront transformé votre permanente en tignasse hirsute ! Attention ça déménage, on a affaire ici à un bon hard rock made in USA, sans fioritures, les morceaux s’enchaînent sans temps mort, le rythme ne ralentit quasiment jamais, les guitares son puissantes, grasses, tout comme la voix de Blaine Cartwright. Et pour faire honneur au tiercé gagnant que j’énonçais en début d’article, les titres des chansons sont pour le moins évocateurs : Strutting Cock, She’s Got the Drugs, Piece of Ass, Blowjob From a Rattlesnake (oui je sais c’est très fin) … Mais que serait du bon hard rock sans bon solo de gratte ? Là préparez vos oreilles, parce la guitariste à la crinière blonde Ruyter Suys est une véritable furie qui vous assène ses notes comme autant de balles de revolver ! Sur la rafale que représente cet album, ma préférence va sans hésiter à Go To Hell, qui sonne vraiment rock sudiste, le genre de chanson à écouter avec une bouteille de bourbon à proximité. Si d’aventure vous allez voir ces sympathiques américains sur scène, je vous encourage à vous placer sur le côté droit de la scène, c’est un show à voir !

ah ,ca je préfère
je les ai vu sur scène fin Aout dans notre petite salle Narbonnaise ,ils ont envoyé grave !!

connais pas the lord of altamont, vais écouter demain au bureau pour faire chier le connard de consultant
Nashville pussy j'aime bien

troisième chronique :

Jethro Tull – Aqualung (1971)

Dans la musique, on aime coller des étiquettes, et ce depuis pas mal de siècles déjà. Mais je défie quiconque d’en coller une sur ce groupe ! Jethro Tull nous arrive d’Ecosse et est amené par un garçon étonnant nommé Ian Anderson, à la fois auteur-compositeur-chanteur-musicien (sachant jouer d’une bonne quinzaine d’instruments) et de plus autodidacte, si ça c’est pas énervant ! La reconnaissance pour ce groupe arrive avec cet album (et aussi avec leur participation au festival de l’île de Wight), sorte d’éventail de ce qu’il est capable d’offrir. Le style est très orienté vers le folk, notamment grâce à la flûte traversière de l’ami Ian, mais ce serait réducteur de dire de ce groupe qu’il est simplement folk, puisque les morceaux sont tantôt dans cette veine (Cross-Eyed Mary, Mother Goose, Up To Me), tantôt blues (Hymn 43), tantôt expérimentaux (My God), tantôt hard rock (Locomotive Breath), mais toujours avec cette touche particulière Jethro Tull. Il ne faut pas oublier qu’on est au début des 70s, et les expériences musicales sont légion, mais ce groupe a su rester cohérent dans ses mélodies, sans s’égarer dans le n’importe quoi. Oui on pourrait dire qu’on a affaire à du rock progressif, mais pour moi ce terme veut à la fois tout et rien dire. Je préfère cette vision d’ovni musical, qui sied à ce groupe qui évolue en dehors des sentiers battus. Pour preuve cette pochette d’album représentant une peinture de clochard qui n’a rien à voir ni avec la musique ni avec quoi que ce soit ! Etant donné la diversité présente sur cette galette il est difficile de dire quel morceau on préfère, mais je dirais le morceau-titre, Aqualung, dont les changements de rythmes et d’influences vous font voyager ailleurs. Voilà en fait ce qu’est cet album : un voyage à travers la musique. Alors asseyez-vous, et laissez-vous décoller …

ahhhh Jethro Tull, j'les avais oubliés ceux la, ma jeunesse

celui la est plus de circonstance

encore de la zique

Finntroll – Midnattens Widunder (1999)

Oyé oyé, cachez-vous braves gens, car voici qu’arrivent les Trolls ! Finntroll nous vient tout droit de Finlande, là où les terres ont gardé leur histoire et leurs légendes, et voici bien le thème de ce groupe : des légendes qui remontent à mille ans, lors de la christianisation quelque peu mouvementée de l’Europe du Nord. Dès l’intro vous êtes dans l’ambiance avec ces quelques notes évoquant la démarche d’un Troll dans une forêt quelconque, rapidement rejoint par ses compagnons jusqu’à former une horde. Puis démarre Svartberg, et là on est fixé : du bon black metal tinté d’instruments et d’ambiances folkloriques ! Le son est très bon, bien équilibré, la rythmique est soutenue, les guitares lourdes, et le chant extrême à souhait. Ensuite vient Rivfader (du nom du roi Troll imaginé par le groupe) où la musique prend soudainement un virage symphonique, et les morceaux déferlent tel un assaut de Trolls sur une église. On peut d’ailleurs en entendre un sur Bastuvisan, et ça me permet de mettre l’accent sur un aspect important de l’album et de la musique du groupe en général : les ambiances. En effet ici et là les morceaux sont entrecoupés d’interludes avec des bruits de forêt, de vie de villages comme dans Blodnatt, et c’est bien ce qui nous immerge dans l’univers du groupe, ce qui le rend presque réel. C’est le morceau titre qui emporte ma préférence, Midnattens Widunder, qui pour moi incarne toute l’atmosphère du disque, avec son rythme sautillant, ses envolées épiques, le tout en gardant l’aspect sombre propre au black metal. Malgré quelques inégalités au niveau des rythmes et des durées, Finntroll a frappé fort avec ce premier album qui n’a pas à rougir face à ses successeurs !

une figurine que j'ai terminée il y a quelques mois.

ce n'est pas du Warhammer mais du Confrontation (une tentative de concurrence qui n'a pas tenu longtemps), l'ensemble mesure 5cm de hauteur (faux comprise) et est en white metal, ce qui est très chiant à travailler et à préparer …
Mesdames zet Messieurs, voici un nain dégénéré :




on est gentil on dit bonjour !