Racingniko's blog

Éfectivement un boulot remarquable

ouaip, même destrucs comme les semelles de toutes les charnières sont conformes aux vraies!

un autre projet en impression 3d, pour différents tests, mais pas automobile ni américain.

Ma fille fabrique nos savons, et je voulais voir si on pouvait espérer fabriquer nos moules.
les test inclut la fabrication du moule, la capacité à mouler convenablement un savon dans un moule en dur, et enfin, de valider la résistance des pièces en resine epoxy à la lessive de soude pendant 24h... bref, on y va par étape.


Je suis donc parti sur un savon de taille moyenne, 80mm de diamètre, sur 40mm de haut, de forme lenticulaire.

Modélisation du moule dans Rhinoceros 3D

l'idée est d'avoir un moule en dur assez rigide, j'ai créé des parois de 3mm.
la forme lenticulaire assure un démoulage facile. mais pour plus de facilité, la partie centrale est dissociée sur chaque face sous forme de bouchon. on peut ainsi l'enlever pour éjecter le savon du moule plus facilement.


La pièce du bas (le haut du savon) et son bouchon en place, avec gravure en fond de moule (pour test, car pas de dépouille, je compte sur le gras du savon).
la gorge circulaire assure le centrage des deux parties, et l'indexage est fait par le petit ergot triangulaire. les rainures en demi rond extérieures permettent de maintenir les deux parties avec des bracelets élastique.

dimensions de la pièce : 100x100x25



Les deux pièces assemblées.
La pièce du haut, (le dessous du savon) est identique mais sans gravure



Le bouchon du haut en place. Il possède un évent pour laisser s'échapper l'éventuel surplus de pâte de savon




Impression

Les pièces prennent la totalité de la surface disponible de la machine.
près de 7h30 plus tard, voilà le résultat.



J'ai eu peur de virer les échafaudages générés automatiquement, bien que persuadé qu'ils ne servaient à rien vus mon inclinaison de pièce pour éviter de grosses surfaces planes et la toile des parois.



Une fois débarrassé de ça, la vue est plutôt sympa



On note les déformations autour de chaque point d'échafaudage, et je ne comprends pas bien pourquoi quand je vois tout le reste des surfaces imprimées.
Rien de compromettant, c'est dans la géométrie de la boite, pas dans l’empreinte du moule.



Une fois sec et polymérisé.




Niveau ajustement, j'y étais allé le fleur au fusil avec zéro jeu entre les pièces.
Les deux demi coques jointent plutôt bien, on voit le peu de jeu dans la localisation.


Un peu de job de reprise à prévoir sur les bouchons qui sont trop serrés.

Je suis plutôt content du résultat, reste à voir si c'est pratique, et surtout si ça résiste à la lessive de soude!
Suite au prochain épisode quand ma fille fera sa prochaine tournée de savons

Intéréssant ! À suivre !

sympa le projet !

Bon ben... ça accroche!
Le savon doit être démoulé dans les 24h et il est encore trop mou...
Le trou en haut, c'est la trace de doigt au travers de la zone d'éjection, et un bout de la paroi est restée dans le moule, tout comme les intérieurs de la plupart des lettres.
Je comptais sur le gras du savon (huile de coco et beurre de karité), mais c'est trop mou, et ça, je ne l'avais pas anticipé...

Faut que je change mon fusil d'épaule...

Bonne nouvelle, la soude caustique n'attaque pas la résine f

t'as plus qu'à graisser le moule

j'y ai pensé, avec une cire haute température (réaction exothermique de la soude).
j'ai aussi pensé à m'en servir plus comme moule d'estampage que comme moule de coulée.
la suite dans quelque temps, les filles font des sessions toutes les 6 semaines environ...

Toujours a la pointe dela technologie et de la créativité

Flûte, dommage

RacingNiko a écrit:

j'y ai pensé, avec une cire haute température (réaction exothermique de la soude).
j'ai aussi pensé à m'en servir plus comme moule d'estampage que comme moule de coulée.
la suite dans quelque temps, les filles font des sessions toutes les 6 semaines environ...

l'estampage en volume, je ne sais pas si ça va fonctionner compte tenu de la forme du moule, ça risque de dégueuler

@jojo : c'était un multi challenge précision de l'impression et essai de moulage

@CF : j'ai aps dit mon dernier mot

@biker :ça c'est pas grave, si y'a juste à nettoyer le plan de joint...

Vu la souplesse du matériau, l'estampage me viendrai aussi à l'esprit.
Mais tu as toujours le risque que cela accroche si tu n'as pas assez de dépouille sur les retours et sur les lettres.
Tu risque toujours d'endommager le savon en le démoulant si il colle...

à ceci près qu'on peut gérer le moment où le savon a la bonne consistance, alors qu'à la culée, c'est juste après formation de la "trace".
je sais que je n'ai pas fait trop d'effort sur les dépouilles des lettres, et je trouve qu'elles sont plutôt bien sorties, je m'attendais à pire

Alors là,  j'ai un gros soucis.

Il semblerait que mon moule n'ait pas aimé l'humidité...




Rien à voir avec la soude, car cette partie est restée deux fois moins longtemps en contact avec le savon que l'autre qui n'a pas bougée.

Les deux pièces ont été imprimées en même temps, et stabilisées uv en même temps.

Mais celle là est restée toute la journée sur bord de l'évier les pieds dans l'eau.. ..

Enjoy!

RacingNiko a écrit:

Enjoy!

juste les extensions d'ailes arrière, qui auraient mérité un galbe sur mesure plutôt qu'une adaptation d'embouti du commerce

la semaine passée, c'était la fête à Reno avec les Stihl National Championship Air Races.

ça a mal démarrée avec le crash fatal de Sherman Smoot sur le Yak 11 #86 Czech Mate au décollage d'un vol d'essai au dessus de son terrain en Californie.




ça s'est mal fini avec le crash fatal d'Aaron Hogues sur L-29 Delphin #29 Ballista lors de la finale Gold en catégorie Jet...

Ha bah c'est l'hécatombe !

Effectivement. Outre le décès de 2 passionnés, ce sont des avions historiques perdus à jamais...
D'où la question : "est-ce bien raisonnable de faire des acrobaties avec des avions qui ont plus de 80 ans ?"
Et de même avec les courses historiques de voitures, où on voit des GT-40 ou des Cobra faire des sorties de route & taper le rail de sécurité à fond...

Ford fan a écrit:

D'où la question : "est-ce bien raisonnable de faire des acrobaties avec des avions qui ont plus de 80 ans ?"
Et de même avec les courses historiques de voitures, où on voit des GT-40 ou des Cobra faire des sorties de route & taper le rail de sécurité à fond...

Je pense comme toi

C'est sur que les perfs et le risque sont exactement les même qu'il y a 60/80 ans  ... ..Maintenant , c'est nous qui n'acceptons plus ce risque parce que eux le vivent bien et à fond ..!!

Cyrille31 a écrit:

C'est sur que les perfs et le risque sont exactement les même qu'il y a 60/80 ans  ... ..Maintenant , c'est nous qui n'acceptons plus ce risque parce que eux le vivent bien et à fond ..!!

c'est ça, mais avec des perfs au dessus

pour avoir cotoyé des pilotes de racers F1 français, dont certains se sont tués depuis, ce sont des pilotes solides et parfaitement lucides sur le fait qu'à la moindre avarie sérieuse, elle peut être fatale.

et encore, les gros unlimited furieux ne participent plus, je pense à des avions comme Strega, Dago Red ou Rare Bear qui dépassent des vitesses moyennes de 800km/h (803 km/h pour le North Amercian P51-D Mustang #7 Strega, 816km/h pour le North Amercian P51-D  #4 Dago Red, 850 km/h pour le Grummann F8-F Bearcat #77 Rare Bear)

@ Ford Fan, ce ne sont plus vraiment de vieux zincs tant ils sont entretenus (ce qui veut aussi dire reconstruits lors de grandes visites) et modifiés, et les phénomènes liés à la vitesse bien identifiés.

en 2011, le Mustang Galloping Ghost dont la carrière en course avait démarré en 1946, s'est crashé dans les tribunes suite à la perte d'un compensateur de profondeur, ce qui avait eu pour effet une telle montée que le pilote avait perdu conscience sous l'effet des G soudainement encaissés.

c'est une perte de puissance moteur qui est à l'origine du crash de Sherman Smoot, ; quand à Aaron Hogue, il semblmerait que le crash soit consécutif à une perte de connaissance sous l'effet des G , d'où une trajectoire étrange en sortie de pylône suivi d'une descente jusqu'au sol...

Aaron Hogue venait de battre le record de vitesse moyenne à 824 km/h lors des qualifications en début de compétition, faisant de lui le plus rapide à Reno depuis la 1964, toutes catégories confondues, Unlimited inclus.

j'avais particulièrement apprécié sa course lors des Heat 1A du samedi, je vous invite à la regarder :

début de la course à 3:39

je vous laisse apprécier la course avant d'aller voir les résultats!
https://reports.airrace.org/2022/2022.Jet.Heat1A.Results.pdf